Deux jeunes chercheurs de l’espace aux idées claires

Sacha Bumann : C’était une très belle expérience. Nous avons vu comment fonctionne le monde des start-up où nous évoluerons peut-être nous-mêmes dans quelques années. Les conférences, par exemple celles sur les technologies spatiales de l'EPFL, étaient passionnantes. L’opportunité de nouer des contacts était particulièrement excitante.

Samuel Gebhard : L'événement est une source d'inspiration pour l'avenir. En effet, il nous a déjà permis de récolter un grand nombre d’informations précieuses si nous devions décider un jour de créer une start-up. Nous savons vers qui nous tourner pour obtenir de l'aide et qui seront les concurrents potentiels. Le réseautage nous permet assurément d’avancer. Les discussions avec des personnes qui ne sont pas du domaine ont également été enrichissantes et inspirantes.

Sacha Bumann : Oui, c'est ce que nous projetons. Après nos études universitaires, nous souhaitons continuer à travailler sur les moteurs de fusée et découvrir de nouvelles possibilités. Notre objectif est de créer un produit qui soit utile pour l’humanité.

Samuel Gebhard : Pour nous, créer une start-up nous donnera les moyens de faire ce que nous aimons, c'est-à-dire développer des systèmes de propulsion.

Sacha Bumann : Nous voulions travailler sur quelque chose que nous pourrions réaliser chez nous avec des imprimantes 3D. Une vidéo YouTube nous a inspiré le développement d’un moteur hybride de fusée. Le timing était parfait, car nous n’étions pas motivés par les sujets proposés pour notre travail de maturité. Nous nous sommes donc concentrés sur le thème qui nous fascine naturellement. C'était un projet que nous avons mené à bien de notre propre initiative.

Samuel Gebhard : L'ensemble du processus était passionnant, de l'idée au produit final. Au début, nous n'avions que peu de connaissances sur les moteurs de fusée, mais nous avons beaucoup appris et approfondi la matière. Les travaux sur le moteur et le choix des matériaux étaient particulièrement intéressants. Avant la finale Science et Jeunesse, nous avons encore effectué quelques tests pour affiner nos mesures.

Sacha Bumann : Nous avons également appris à gérer un projet et à travailler en équipe. Le plus important était d'avoir une problématique et de trouver des solutions étape par étape.